Marie,
La forêt,
Elle me
donne ses silences, ses lumières, ses parfums,
Je cueille sa
brume légère et chaude qui devient salive à mes lèvres...
De son creux,
partageant deux discrets arrondis, elle fait chanter le haut de sa
silhouette...
Elle parle à mon
regard. et tremblant, je ferme les yeux
Elle me
donne ses silences, ses lumières, ses parfums,
Parfois même,
elle écarte ses ombres de dentelles afin d'offrir son secret.
Il est d’herbes
brunes et dociles
Mais les
feuilles sont si belles que je ne peux marcher dessus.
et tes plis du coton
sont si secrets que je ne peux saisir leur tiédeur.
Puis
dans la suite de tes pas
c'est le
silence autour de ton froissement d'ailes,
Ce sont douceurs à
mes oreilles , mais je t'en conjure, gardons l'immobilité encore un
instant,
c'est un
papier-cadeau qui enveloppe peut-être un bijou.
Le 21 septembre 13
JM
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